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Fragile Fanou
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16 juin 2008

Dépression ?

dali_egg

Dali

Parfois les larmes font du bien 
Pour témoigner de mon chagrin
Pour dire que ces moments vécus
Ont existés même si à jamais perdus

Et le cœur qui se serre et la boule dans la gorge
Le souvenir d’hier et l’ironie du sort
Et mes pensées pour vous qui n’êtes plus d’ici
Mais graver comme une plaie dans mon cœur et ma vie

Mais les larmes aujourd’hui sont celles du dépit
Celles de la lucidité envers celle que je suis
Celles qui font regarder la vérité en face
Et désirer qu’avec elles enfin je m’efface


Je suis perdue, je ne sais si je peux mettre cela sous le coup de la dépression qui m'oppresse, il parait que c'est une maladie, moi je crois que c'est une faiblesse, une lucidité passagère ou un moyen de détourner l'attention des vrais problèmes, pour dire non ce n'est pas de ma faute, c'est parce que je déprime. Déprimer avant pour moi cela voulait dire être triste, je ne pensais pas à une maladie, j'ai même encore du mal à y croire, pourtant dans mes excès de larmes, mes crises d'excès, je dois reconnaître que je ne maitrise rien.Mais il y a aussi un regard autre sur moi, un travail commencé avec le vieil élégant et qui me met enfin face à moi même. J'accuse mon mari, ces gens qui n'ont pas voulu de moi, ces autres qui me fuient, ceux qui sont gentils, ceux qui me ressemblent, ceux que je crois reconnaître. Ceux qui me malmènent, ceux que je malmène. Ceux qui sont faibles et qui m'attaquent, ceux qui se croient forts et qui me font du mal et ceux qui sont juste là et qui m'aident à ne pas lacher.

Que faire, lorsque je me retrouve face à face avec moi, prendre le temps de la reflexion, prendre le temps d'analyser ce qui est vrai dans ce que je pense de moi, ce qui est excessif, ce qui peut être changé, ce qui peut être amélioré, ce que je peux corriger, ce que je garderai et que je devrai accepter. Puis-je changer à mon âge, je le crois, du moins un peu. Il me faut du temps, du calme, mais aussi du courage et je ne l'ai pas. Facile aussi de dire, je n'en vaux pas la peine, je ne suis qu'une pauvre petite chose, bonne excuse pour ne rien faire. En attendant je suis totalement perdue et je n'ai qu'une envie envoyer valser tout ça ou simplement m'endormir à nouveau me laisser dériver jusqu'à la prochaine crise. Je ne sais plus. Il parait que l'on passe par des phases dans la maladie, alors c'est quoi là une rechute?

En tous cas j'espère avoir la force de ne pas casser les miroirs et de continuer à essayer de me regarder en face.

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Commentaires
F
Pas de laitue mais sinon ce que tu veux !!!!!!!<br /> Oui prendre le temps, mettre de la buée sur le miroir en attendant. On verra ce qu'en pense le vieil élégant.
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L
Le propre de cette maladie, puisque oui c'en est une, c'est justement de n'avoir ni envie, ni courage, ni énergie, et même si on te dit vas-y fonce, ce n'est pas possible puisque tu ne peux pas, physiquement et moralement. Alors je dirais comme Maeni, laisse faire le temps et le traitement, chaque chose viendra, cela ne sert à rien de vouloir forcer les événements, ils se mettront tous seuls en place. Et garde bien en ligne de mire la salade qui fera sortir l'escargot de sa coquille ! Je te le dis, depuis que j'ai goûté la mienne, j'ai jeté la coquille !<br /> Mais ça viendra, garde le miroir, tu t'en serviras à ce moment, et tu ne te reconnaîtras pas !<br /> Bisous, ma belle ! Tu veux quoi comme salade? Laitue, frisée, batavia ?... Je vais au supermarché demain !
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F
Je te dirai à la fois que je sais tout ça et que je ne sais rien.<br /> Cette maladie puisqu'il faut l'appeler ainsi, me perturbe, mais en même temps j'essaie de me dire que c'est aussi la chance de me retrouver face à face avec moi même.<br /> Je sais il n'y a que moi qui peut faire le chemin, me tenir debout et avancer vers mon reflet dans le miroir.<br /> Mais rien n'est facile, et ce n'est pas la difficulté qui me fait peur, mais le courage qui me manque pour casser les chaînes, et puis ne plus brider mon être me fait tomber dans des excès qui abîment. Ne dis pas le contraire, tu es une des victimes!!!<br /> Merci d'être là.
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M
Quand tu te retrouves face à toi, ma douce, apprend juste à accepter peu à peu, lentement, à petits pas ce que tu es. Il y a des depressions chroniques dont on ne sort jamais vraiment et il faut vivre avec, et on peut vivre avec !<br /> Accorde toi de la douceur, de la sympathie, regarde toi avec tendresse sans pour autant cesser d'être lucide. Prend soin de toi, oublie un peu les autres, sois égoïste juste ce qu'il faut, embrasse toi les mains les bras à chaque réveil et dis-toi que l'amour que tu ne te portes pas est une pure vue de l'esprit. Accorde toi le temps d'être. Parce que oui, tu as le temps ...<br /> <br /> Je t'embrasse fort
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F
Je suis d'accord avec toi, j'ai joué un rôle qui m'a poussé à m'oublier, parce que j'avais peur, parce que je n'avais pas confiance, parce que j'étais fainéante, parce que c'était plus simple.<br /> Mais quand ça devient difficile, quand le moi essaie de pousser les portes, quand tu ne supportes plus ton personnage, tu fais quoi, tu demandes au scénariste de le tuer dans le prochain épisode ou tu deviens une vieille actrice aigrie qui de toutes les façons jouera faux.
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Fragile Fanou
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