Patrick Frémont
Il a laissé sur FB un texte
5H59 UN JOUR
J'écoute la nuit qui me dit ne t'endors pas
j'écoute le jour qui me crie te réveille pas
alors je pousse la nuit jusqu'au petit jour
sur les traces de nos chemins, de nos détours.
Je te cherche en vain et ne te trouve pas
à mon ombre je demande, mais tu n'es plus là
petite soeur de mes émois, de mes déveines
j'cours me jeter dans tes bras, Paris ma reine...
Paris la nuit, je t'aime quand on s'aime
il est cinq heure cinquante neuf en bord de seine.
Paris le jour, je pleure quand on se meurt
il est cinq heure cinquante neuf au fond d'la peine
J'écoute la nuit qui me dit ne t'endors pas
j'écoute le jour qui me crie te réveille pas
alors je pousse la nuit jusqu'au petit jour
de tout ce qui ne sera plus de nos amours.
Toutes nos promesses dans la brume évanouies
je me coule alors dans les veines du lit d'Ophélie
me reposer dans les yeux de ses matins bleus
rêver encore et toujours de, Paris je te veux...
Paris la nuit, je t'aime quand on s'aime
il est cinq heure cinquante neuf en bord de seine
Paris le jour, je pleure quand on se meurt
il est cinq heure cinquante neuf au fond d'la peine
J'écoute la nuit qui me dit ne t'endors pas
j'écoute le jour qui me crie te réveille pas
alors je pousse la nuit jusqu'au petit jour
de l'écho de ton nom résonnent les tambours.
Du compte à rebours de ma vie de gangrène
valser le chant du cygne de mes sirènes
en toi je m'abandonne une dernière fois
dans ton corps tu m'enlaces et, Paris s'en va...
Paris la nuit je t'aime quand on s'aime
il est cinq heure cinquante neuf en bord de peine
Paris le jour je pleure quand on se meurt
il est cinq heure cinquante neuf au fond d'la seine
me reposer dans les yeux de ses matins bleus...
Mais surtout il l'a illustré avec "un objet" "une sculpture" qui m'a beaucoup émue