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Fragile Fanou
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5 octobre 2011

Concerts

Je vous raconterai ce week end après le spectacle de samedi les concerts, en deux mots Yves Duteil , pas de souci, l'homme est à l'égal de sa poésie, remarquable.

Ce soir Ben Howard, 3 sur scène, musiciens exceptionnels, belle voix, il manquait juste un peu d'émotion et de partage, les conditions dans la salle n'étaient pas au rendez vous et la petite phrase assassine d'un ami lancée deux heures avant le concert me plantait un couteau dans le ventre.

Cela m'a empeché d'en profiter sans doute mais pas seulement, déçue un peu, il y a plus d'émotion sur le disque ou sur les vidéos sur le net et ça n'est pas normal, pourtant tout est là. Evidemment je ne comprends pas avec son accent un traite mot de ce qu'il raconte mais je crois qu'il faut voir Ben Howard dans des salles intimes, là un café de la danse surbooké, avec des gens même dans les escaliers, des gens debouts et assis n'importe où, et sans gène bien sur.

Le couteau reste planté et ça fait mal, vous racontez?? non pas la peine, il ne faut pas le remuer, mais je suis là aussi tellement déçue que peut être je n'étais pas capable d'apprécier.

J'ai les mots qui sont coincés en ce moment et je n'arrive pas à exprimer mais j'ai mal pour une bêtise mais cette bêtise est grave pour moi et ça c'est ce qui me déçoit.

Je suis triste et j'avais envie de le dire, tiens on va emprunter à Lilian, il a dit ça bien mieux que moi qui n'ai pas les mots pour le dire en deux mots (merci Yves).

   

Do not disturb

by Lilian Lloyd

Parfois

Du berceau à la tombe

La seule morale qui te saute à la gueule

C'est "va te faire foutre"

... ou quelque chose dans le genre,

ça dépend du niveau d'intimité que t'as avec la vie.

 

 

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Commentaires
L
hmmm je comprends cette impression<br /> j'ai souvent été malheureux en concert ces derniers temps dès qu'il s'agissait de salles importantes alors que j'ai trouvé tellement d'émerveillement et de plaisir dans des tous petits endroits des caves ou des salles de banlieue aux lumières et son pas toujours au taquet mais où il se passait réellement quelque chose. Alors ok, déja quand ça chante en français et que les paroles sont pas trop débiles ça aide beaucoup mais d'un manière globale je m'interroge là dessus... est ce que ce qu'on appelle la crise du disque (ou crise d'un modèle économique basée sur la vente de plastique) n'est pas en train de pervertir l'industrie du spectacle... pour vendre des tickets (le plus cher possible) on rentre dans une autre logique... on fait du spectacle, du show et plus simplement un concert. Je pense que cette recherche de perfection de produit fini à consommer sur place altère le subconscient de tout le monde...<br /> Ça me fait penser à la une du magazine Serge que j'ai vu hier en passant ... Julien Clerc (le parfait contre exemple non?) en une qui dit "j'appartiens à tout le monde" <br /> Bisous l'amie, n'écoute pas les lanceurs de couteaux <br /> <br /> <br /> "Aimer, ce n'est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C'est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu'il y a quelqu'un au bout qui dit d'une voix douce et calme : avance, continue d'avancer, n'aie pas peur, tu vas y arriver"<br /> Philippe Besson (Se résoudre aux adieux)
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Fragile Fanou
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