Sidération

Dans le livre que je lis actuellement "La consolante" d'Ana Gavalda (oui je sais toujours le même depuis plus d'un mois, moi qui dévorait un livre par semaine mais je n'y arrive plus). un passage m'a interpelé ce matin.

"Sidération. etat de sidération.... . Quand la douleur est telle que le cerveau renonce, pour un temps, à faire son boulot de transmetteur. Cette hébétude entre le drame et les hurlements"

Je ne connaissais pas ce terme, je comprends cet état. J'ai connu un moment dans ma vie un état proche de celui là. Un moment où l'on vit sans vivre,où l'on est vivant mais oùl'on ne vit plus.

C'est je crois au moment où cet état a cessé que j'ai pris conscience de ce que j'étais. Une forte vie intérieure mais une absence dans ma propre existence. Depuis je goutte j'essaie de gouter la vie avec mes propres sensations, émotions, sentiments, déséquilibres...

Mal sans doute, d'une manière brouillonne et très agaçante, difficilement c'est sur, mais c'est vraiment moi.
Pas facile de cohabiter avec moi, mes amis en savent quelque chose, mais........
Comme dit Charles dans le livre

"tu n'as pas le temps de toute façon.Avance.Marche et crève s'il le faut, mais avance...."

J'y vais pousses pas Charles

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Comments

[Loukristie]

Réfléchis pas, avance !
Pas mal comme principe...
On s'emmerde pas à réfléchir, on aura bien le temps d'y penser, du moment qu'on met un pied devant l'autre...
Allez, en route !
Bisous.