Contre coup
Je le savais, j'étais prévenue et pourtant le choc fut violent.
La fatigue soudaine, les nerfs qui font des noeuds puis se détendent.
L'impression de pouvoir enfin souffler mais les cordes qui continuent de se tendre.
La solitude amie et ennemie
Et puis ceux qui oppressent ou qui manquent.
Tout a ressurgi en moi, mes peurs, mon manque de confiance en moi, mon impression d'être transparente, mon besoin de toi, ton envie de fuir, mon envie de fuir, ton besoin de moi, mes larmes de toi, ton sourire ailleurs, ta tendresse, ma colère, ton indifférence, mes silences, tes mots doux, ma provocation, mes mots tendres, ta retenue...
Qui est ce tu? Des tas de gens, des proches, ceux que j'aime, ceux que je cherche, ceux que je fuis, tous ceux qui me donnent des émotions.
Ils ont tous un point commun: le mal que je me fais à travers eux mais le fait que je ne peux me passer d'eux.
Alors il me faut retrouver mon calme, et pour la semaine à venir me lisser, m'anéantir, tricher, pourtant les émotions qui m'attendent vont être puissantes et réelles.
Ensuite peut être je pourrai m'apaiser, me reposer?
Enfin j'irai tout doucement mettre le pied en avant, en espérant que le gouffre soit plus loin que je ne le pense. (petit hommage au papa d'un ami ;-))